Installer Ubuntu 16.04.3 server ( à télécharger sur vore clé USB )

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Course: Réseaux informatique (niveau 2)
Book: Installer Ubuntu 16.04.3 server ( à télécharger sur vore clé USB )
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Date: Thursday, 30 October 2025, 9:15 AM

1. Création de la machine virtuelle

Remarque préliminaire

Par défaut, les machines virtuelles seront stockées en local et non dans le dossier "Mes documents" qui est un raccourci sur le réseau. Heureusement car une machine virtuelle occupe souvent plusieurs Go ! Pour connaître l'emplacement des machines virtuelles il faut lancer VirtualBox et aller dans le menu :  "Fichier"/"Paramètres..."/"Général" "Dossier par défaut des machines"

Dossier VirtualBox

Nous verrons plus loin comment exporter une machine virtuelle pour pouvoir la transférer d'un micro-ordinateur à un autre (même d'un PC à un Mac ou inversement)

Création d'une machine virtuelle (VM)

Lancer VirtualBox et cliquer sur le bouton « Nouvelle » pour lancer l'assistant.

Nom : Master-Ubuntu-Serveur

New VM

Remarque : le type et la version changent automatiquement en fonction du nom saisi.

Accepter les valeurs par défaut pour les autres champs ou choix :

  • Mémoire : 1024 Mo
  • Disque dur : Créer un disque dur virtuel maintenant
  • Type de fichier de disque dur : VDI
  • Stockage sur le disque dur physique : Dynamiquement alloué
  • Emplacement du fichier et taille : Master-Ubuntu-Serveur - 10,00 Gio

Paramétrage de la MV

Avant de lancer la machine virtuelle, il est nécessaire de modifier quelques paramètres (clic sur Machine Tools [petite flèche vers le bas]/Détails) :

Capture du paramétrage par défaut :

MV default

Modifications à apporter :
  • Dans la partie droite de l'écran, cliquer sur « Stockage » puis, dans la fenêtre qui s'ouvre, sur l'icône représentant un CD (suivi du mot Vide) puis à l'extrême droite de l'écran cliquer sur l'autre icône représentant un CD, cliquer sur « Choisissez un fichier de disque optique virtuel... » et rechercher l'emplacement de l'image ISO d'Ubuntu, terminer par le bouton « Ouvrir », puis valider par le bouton « OK ». Nous chargeons ainsi l'image iso du CD d'installation d'Ubuntu serveur dans un lecteur DVD virtuel (comme avec Daemon Tools).

iso

Remarque : j'ai fais le choix de stocker l'iso dans le même dossier que les MV. Ce n'est pas une obligation, vous pouvez utiliser aussi le répertoire "Téléchargements" mais il ne faut pas utiliser un répertoire du réseau à l'IUT (Mes documents).

  • Cliquer sur « Son » juste sous « Stockage » et décocher « Activer le son » (la carte son est inutile en mode commande) puis, cliquer sur « Ok ».
  • Cliquer sur « Réseau » juste sous « Son » et vérifier que la carte réseau 1 est activée avec un mode d'accès réseau de type « PONT ».

Réseau pont

Remarque : cela signifie que VirtualBox utilisera directement la carte réseau du micro-ordinateur de l'IUT pour se connecter au réseau. Cette carte réseau aura deux adresses MAC et donc deux adresses IP. Dans la capture ci-dessus, c'est la carte filaire du micro-ordinateur de mon bureau qui est utilisée. Dans les salles de TP, il est possible que le nom soit différent.

Capture du paramétrage après modification :

Paramétrage final

La MV est prête à être lancée afin de commencer l'installation.

2. Installation de la machine virtuelle

Première partie : avec l'assistant

Lancer votre machine virtuelle en cliquant sur son icône puis sur le bouton « Démarrer » (Valider les messages d'information s'il y en a).

Pour ceux qui ont des difficultés, voici un une vidéo qui réalise l'ensemble des instructions qui suivent :

Attention : ne pas utiliser la souris pour répondre aux demandes du système d'installation, il faut utiliser les flèches de direction ainsi que les touches Entrée (valider), Espace (pour cocher des cases) et Tabulation (pour passer d'un champ à l'autre ou d'un champ à un bouton) :

  • Language : Français
  • Valider « Installer Ubuntu Server »
  • Language : French (à moins que vous préfériez une autre langue)
  • Pays : France
  • Détecter l'agencement du clavier ? : <Non>
  • Origine du clavier : Français
  • Disposition du clavier : Français(alternative)
  • Nom de machine : ubuntu
  • Nom complet du nouvel utilisateur : user
  • Identifiant pour votre compte utilisateur : user
  • Mot de passe pour le nouvel utilisateur : user (à confirmer dans l'écran suivant) 
  • Utiliser ce mot de passe faible ?  <Oui>
  • Chiffrer votre dossier personnel ?  <Non>
  • Méthode de partionnement : Assisté – utiliser un disque entier
  • Disque à partitionner : SCSI3 (0, 0, 0) (sda) - 10.7 GB ATA VBOX HARDDISK
  • Faut-il appliquer les changements sur les disques ? <Oui>
  • Mandataire HTTP : laisser vide
  • Comment souhaitez-vous gérer les mises à jour sur ce système : Pas de mises à jour automatiques 
  • Sélection des logiciels : ne rien cocher en plus des choix déjà présélectionnés ; touche de tabulation puis  <continuer>
  • Installer le programme de démarrage GRUB sur le secteur d'amorçage ? <Oui>
  • Terminer l'installation : <Continuer>

Seconde partie : fin de la configuration en ligne de commande

Remarque : Au premier redémarrage, le seul compte apte à se connecter est user (mot de passe : user).

  • Se connecter en tant que user (le mot de passe ne s'affiche pas, c'est normal).

Au démarrage, la ligne de commande affiche un prompt (invite de commande en français) qui nous informe de plusieurs choses :

  • le nom du compte utilisé ;
  • le nom de la machine (précédé du caractère @ qui signifie "chez" comme pour une adresse de courriel) ;
  • le nom du répertoire courant (ou dossier courant au sens Windows).
    Remarque : le caractère '~' signifie "répertoire de connexion de l'utilisateur", il faut saisir pwd pour avoir le nom complet  ;
  • le type de compte (utilisateur simple '$' ou administrateur '#')

Quelques manipulations pour terminer notre système de base :

  • Activer le compte root :
user@Ubuntu:~$ sudo passwd root
  • Entrer le mot de passe de user, choisir root comme mot de passe et le confirmer (pas d'affichage à l'écran c'est normal).
  • Saisir exit pour quitter la session de user
user@Ubuntu:~$ exit
  • Connectez-vous en tant que root
  • Arrêter le système :
root@ubuntu:~# halt -p

Remarque : p comme power

3. Test de la connexion à Internet

Configuration IP

Comme pour un poste sous  Windows ou MacOS, Linux configure par défaut les cartes réseau en adressage dynamique (DHCP). La carte réseau de la machine virtuelle étant reliée au réseau de l'établissement (ou à votre réseau personnel chez vous), vous avez obtenu une adresse automatiquement pendant le démarrage du système d'exploitation.
Comment obtenir cette adresse ?

Il faut utiliser la commande ifconfig.

root@ubuntu:~# ifconfig

Vérifier qu'une adresse IP privée a bien été attribuée à votre première carte réseau comme sur la capture

IP

Remarque : cette commande est l'équivalent de la commande ipconfig de Microsoft et de Packet Tracer.

Test de la connexion internet

Vous pouvez tenter de joindre le serveur qui héberge Moodle avec la commande (attention, pensez à activer le pavé numrérique):

root@ubuntu:~# ping -c 4 94.23.11.47

ping

Remarque : l'espace entre le "c" et le "4" est optionnel. -c4 signifie qu'il faut tenter 4 fois le ping. Contrairement à ce que l'on a pu voir dans Packet Tracer. Le ping ne s'arrête pas tout seul sans cette option. Il continue jusqu'à ce que vous appuyez sur les touches "CTRL" et "C" en même temps ("CTRL+C")

L'usage le plus courant pour tester la connexion internet est de mettre à jour le catalogue d'applications Ubuntu

root@ubuntu:~# apt-get update

apt-get update

Attention : lisez bien le début des lignes qui défilent. La connexion fonctionne uniquement si chaque ligne commence par "Atteint"

Voici une capture du résultat en cas d'echec

Echec apt-get update

Remarques :

  • Cette commande permet de mettre à jour en interne le catalogue des paquetages (packages) installables sous Ubuntu. Ce fonctionnement est différent de celui des machines sous Windows version 8 ou ultérieures qui utilisent un store toujours à jour (principe initié par les smartphones et les tablettes).
  • Il est indispensable de mettre à jour ce catalogue avant d'essayer d'installer quoi que ce soit au risque d'essayer d'installer une version ancienne qui n'existe plus sur le serveur de mise à jour.
  • Cette commande ne fait aucune mise à jour, elle se contente de tenir à jour la liste des paquetages existant ; elle permet également d'actualiser la liste des mises à jour disponibles (correctifs de bugs ou de sécurité)  du système en lui-même, comme le fait Microsoft avec Windows Update.

Gestion du pavé numérique

Par défaut, le pavé numérique est désactivé sous Ubuntu, il est très pénible de devoir l'activer à chaque démarrage de chaque machine virtuelle.

Il st possible d'installer un paquet qui permet d'activer automatiquement ce pavé numérique au démarrage.

commande à saisir :

apt-get install numlockx

il faut ensuite modifier le fichier /etc/rc.local pour ajouter les lignes suivantes juste avant le "exit 0"

# Turn Numlock on for the TTYs:
for tty in /dev/tty[1-6]; do
    /usr/bin/setleds -D +num < $tty
done

Version d'Ubuntu 

A chaque démarrage, la version apparaît juste au dessus de l'invite de login.

Version Ubuntu

Une fois connecté pour connaître le nom complet de la version installée, il faut saisir la commande :

root@ubuntu:~# cat /etc/os-release

os-release

Mise à jour d'Ubuntu

Pour mettre à jour le système complet (comme avec Windows update), il existe deux commandes. Tout dépend de la mise à jour souhaitée. Pour faire simple, la première ne fait que des mises-à-jour et la seconde fait des mises à jour ET installe de nouveaux paquets si besoin.
Durant nos TP la première commande sera suffisante (voire inutile). Ces commandes téléchargent en général beaucoup de données et réclament du temps.

root@ubuntu:~# apt-get upgrade
root@ubuntu:~# apt-get dist-upgrade

Exercice 1

Demander les deux mises à jour sans accepter de continuer une fois les informations de mise à jour affichées (répondre 'n').

  • Quelle taille pour la mise à jour simple (upgrade) ? n
  • Quelle taille pour la mise à jour complète (dist-upgrade) ?

Relancer et accepter la première mise à jour (apt-get upgrade).

Votre machine est maintenant à jour, nous allons l'exporter puis la cloner pour travailler sur une copie et préserver l'original.

4. Export et clone de la machine virtuelle

Exporter une machine virtuelle

Actuellement votre machine virtuelle est stockée localement et contient plusieurs fichiers et sous-dossiers.

dir /s

Ce n'est pas très pratique à manipuler pour la transférer d'une machine physique à une autre. L'export de machine virtuelle permet de stocker toute la machine virtuelle dans un seul fichier compressé avec l'extension ova (comme une archive zip).

  • Pour exporter : Aller dans "Fichier"/"Exporter un appareil virtuel" puis choisir la MV à exporter.
  • Attention à l'emplacement de l'export, il faut choisir un répertoire local ou un périphérique externe.
  • Appeler votre sauvegarde "Master-Ubuntu-16-04-3" (le .ova se ajouté automatiquement).
  • Accepter les autres choix par défaut.

Vous disposez maintenant d'une sauvegarde propre de votre travail. Cette sauvegarde peut être importée n'importe où. Normalement vous ne devriez pas devoir refaire cette machine virtuelle pendant le semestre. Prenez soin de la copier sur un support externe afin de l'avoir avec vous lors des prochaines séances (cas d'un changement de salle).

Cloner une machine virtuelle

Le clonage d'une machine virtuelle consiste à dupliquer la machine. Il est possible de cloner un original en autant de copies que de besoin (TP réseau à plusieurs machines). L'avantage est que l'on travaille sur des copies de l'original sans toucher à ce dernier qui reste disponible pour faire d'autres clones. Les clones peuvent être manipulés et supprimés sans incidence sur l'original.

  1. Pour cloner : sélectionner la machine virtuelle puis "Machine"/"Cloner".
  2. Donner un nom au clone : clt-ubuntu par exemple.
  3. Cocher la case "Réinitialiser l'adresse MAC de toutes les cartes réseaux" pour éviter des conflits d'adresses MAC en double.
  4. Type de clone. Le clone intégral duplique tous les fichier et prend beaucoup de place, il est réservé à l'exploitation réelle de machines virtuelles. Le clone lié est un mode qui permet d'économiser de l'espace, la machine virtuelle n'est pas réellement clonée. Les clones utilisent le disque dur de l'original en lecture et toutes les modifications en écriture sont stockées dans un fichier à part lié au clone. C'est très pratique pour les TP car cela permet de cloner très vite et ne prend peu d'espace disque. C'est ce que nous allons faire cette année et l'année prochaine.

Remarque : la création d'un clone lié crée une dépendance du clone vis à vis de l'original. Si vous supprimez l'original, le clone ne fonctionnera plus. Cette dépendance est rappelée par la présence d'un texte au bout du nom de l'original (lien de base pour clt-ubuntu). Il est vivement déconseillé de travailler sur l'original même si c'est possible en théorie. La règle est de ne jamais travailler sur le master (d'où son nom). Un master est fait pour être exporté (ova) ou cloner rien d'autre.